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La communication responsable, bien plus qu'un gadget - La Gazette des communes

Début janvier, lorsque le maire de Lyon (522 200 hab.) dévoile une vidéo à travers laquelle il présente ses vœux aux ­Lyonnais, c’est dans une salle de classe qu’il s’exprime. Et quand il pénètre dans les grands salons de l’hôtel de ville pour présenter ses vœux aux personnalités, des dizaines d’enfants ­l’accueillent. Avec ces mises en scène, les équipes de communication de la ville ont souhaité décliner l’un des trois piliers des politiques publiques qui guident Grégory Doucet : la ville des enfants ; l’engagement vers la neutralité carbone en 2030 et le « prendre soin ».

La transition écologique de Lyon est sur les rails et la communication n’y échappe pas. « La transition écologique est au cœur de toutes nos communications, dans les messages comme dans les outils », résume Jeanne Rebuffat, directrice de la communication. Comme nombre de ses collègues, elle s’est mise au diapason des techniques de communication responsable. « Les communicants publics ont un rôle essentiel pour participer à la transition écologique des territoires », assure Valérie Martin. La cheffe du service « mobilisation citoyenne et médias » de l’Ademe pose quatre piliers au travers desquels la communication publique doit inscrire cette nouvelle façon de faire : les messages, l’écoute des parties prenantes, l’éthique et l’efficacité et l’éco-socio-conception. Les objectifs sont clairs. Il s’agit de construire une communication qui intègre les enjeux écologiques, qui est plus à l’écoute des citoyens et des parties prenantes, et qui prend en compte autant la manière de délivrer les messages que leur contenu.

Supports plus économes

Reste à traduire ces objectifs en actions. Certaines collectivités ont un temps d’avance, utilisant des supports désormais tous, ou presque tous, pensés pour être plus économes en papier, en encre et en énergie, et accessibles au plus grand nombre.

« Nos encres sont végétales, nos papiers issus de forêts gérées de façon écologique, nos identités visuelles comme nos guides sont pluriannuels avec une correspondance numérique pour les mises à jour. Par ailleurs, en amont de chaque conception d’un support de communication, nous nous interrogeons sur son mode de diffusion au regard de sa cible et, chaque fois que cela est possible, nous privilégions les emails au papier en intégrant des liens plutôt que des pièces jointes », décrit Cécile Flament, directrice de l’information et de la communication de la ville de Gennevilliers (49 900 hab., Hauts-de-Seine).

A Lyon, la ville vient de lancer un travail d’évaluation de l’utilisation de son site internet afin de mesurer le poids des pages, les parcours des utilisateurs et de définir ainsi un nouvel outil numérique plus sobre en énergie et plus simple à utiliser. Au-delà des supports écrits et numériques, les événements commencent eux aussi à intégrer les ingrédients de la communication responsable.

« Plus aucun tapis rouge en plastique n’est installé dans nos manifestations, nous travaillons par ailleurs sur

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